The moon in us

Dans la conception de la culture greco-latine, le soleil est mâle et la lune femelle que ce soit en référence aux astres, aux divinités, à la physiologie. Elle se fait l’écho de conceptions touchant à la différenciation physiologique des sexes. Dans cette perspective, la lune est étroitement associée au corps féminin et agit sur tout ce qui est humide : rosée, marées, menstruations, accouchements, putréfaction, fermentation. Ainsi le cycle lunaire est-il mobilisé pour ancrer la femme et son cycle menstruel dans une cosmogonie impossible à dépasser. L’étude du mystère du flux menstruel ramène évidemment à celle du plus grand mystère féminin... sur lequel les scientifiques se questionnent encore aujourd’hui.